Le Comte de Cavour et sa grande cuisine diplomatique
« Les oranges sont à notre table et nous les mangerons ; pour les macaronis, il faut attendre car ils ne sont pas encore tout à fait cuits ! » Voici les propos quelque peu « codifiés » dans un télégramme du comte Camillo Benso di Cavour à son ambassadeur, quand il prend place à la table de l’unification italienne en 1860, au moment où Garibaldi lui sert la Sicile des oranges avant de prendre Naples aux Maccheroni. Quel est, de ces deux...