Cosa succede in città

Publié le mardi, 12 novembre 2019 à 06h40

Cet artiste apprécié par Daft Punk et Bowie...

Par Graziana Lucarelli

Celle entre l’Italie et ses cantautori semble être une longue histoire d’amour. Nous avons souvent parlé de la place que la musique prend dans les émissions à la télé italienne et cela est d’autant plus vrai si on prend en compte les musicien.ne.s qui ont fait l’histoire de ce pays.

Un nouvel exemple est l’émission Una vita da cantare qui démarrera samedi prochain, 16 novembre, et qui pendant ses trois numéros se concentra sur trois des monstres sacrés de la musique, ceux dont les chansons sont connues par tout.e bon.ne italien.ne. Il s’agit de Fabrizio De André, Lucio Dalla e Lucio Battisti.

Nous avons déjà consacré plusieurs lignes aux deux premiers : ici et ici vous trouverez les articles que nous leur avons consacré. Et Lucio Battisti ? C’est qui ce monsieur ? Comme pour les deux autres, sa notoriété, immense en Italie, n’a que peu dépassé les frontières, ou tout au moins pas de manière significative, exception faite pour les États Unis où l’accueil du public américain a été à la hauteur des attentes. Ici pour en savoir plus.

Par contre, les artistes qui ont pu connaître sa musique et son parcours d’artiste en sont fasciné.e.s. Nous pouvons citer Daft Punk et Phoenix parmi les français.e.s, mais aussi David Bowie et Lou Reed qui ont realisé des collaborations avec l’artiste italien.

Décédé à seulement 55 ans en 1998, on pourrait penser que Lucio Battisti a eu deux carrières en une : une première faite d’énormes tubes que, grâce aux paroles de Mogol, ont été l’expression des émotions et des tourments d’âme des italien.ne.s, et une deuxième largement plus hermétique qui a marqué l’éloignement de Battisti de son public. Certain.e.s critiques musicaux s’attardent à expliquer que la deuxième phase est la résultante logique de la première :

« L’errore però in cui è facile incappare è quello di non capire come il secondo periodo di Battisti sia la limpida risultante del primo, la sua prosecuzione naturale. Sì, perché se andiamo oltre la retorica, se ci buttiamo alle spalle banalizzazioni e karaokizzazioni, ed esploriamo gli album che la premiata ditta Battisti-Mogol ha sfornato dalla fine degli anni ’60 all’inizio degli ’80 guardando da vicino le enormi intuizioni musicali e linguistiche del duo, capiamo che non c’è un Battisti popolare e uno d’avanguardia, ma che le due figure coincidono, e Lucio ha sempre percorso la stessa strada. Mogol non è stato solo l’autore di grandi rime ad effetto come “le discese ardite / e le risalite”, ma anche un più sfuggente e fine affabulatore linguistico, i suoi testi hanno brillato anche in momenti fascinosamente alteri. A dimostrarlo pezzi come Il nostro caro angelo o un album capolavoro come “Anima latina”, uscito nel 1974 e all’epoca contestatissimo. »

Ici l'article en entier.

Dans l’attente que vous vous forgiez votre propre opinion, peut-être en regardant l’émission qui s’apprête à être diffusée, ici quelque unes parmi les chansons qui ont participé à l’énorme succès de cet artiste : Mi ritorni in mente, Anna, Un’avventura.

Ps. Ici Enrico Ruggeri, animateur de l’émission et également musicien de longue date, explique le sens de l’émission, entre nostalgie et hommage à la chanson d’auteur.