Publié le mercredi, 12 mars 2008 à 15h45
S'il n'en reste qu'un ...
Avec trois équipes engagées dans la Ligue des Champions, les italiens avaient quelques bon espoirs
de qualification pour les quarts de finale de la compétition.
Certes, les équipes qu'ils rencontraient n'étaient pas particulièrement connues pour faire de la figuration,
mais à ce stade de la compétition, plus question de faire la fine bouche ...
Le coeur y était, mais les résultats n'ont pas suivi. Ou presque ...
Le champion à terre ...
Le Milan A.C, champion en titre, n'a pas pesé bien lourd face aux "Gunners" d'Arsenal.
Après un match nul (0-0) en Angleterre, qui a entretenu quelques espoirs, les milanais
se sont inclinés 2-0 sur leur terrain :
l'expérience d'une équipe vieillissante n'a rien pu faire devant la jeunesse intrépide d'une équipe
qui nourrit de grandes ambitions cette année.
Le centenaire trébuche ...
Privés de leurs meilleurs défenseurs, les Interistes ont eux aussi dit adieu à la compétition.
Dans une mauvaise passe actuellement (même en championnat), les protégés de Mancini
se sont inclinés sans gloire chez eux 0-1 face à Liverpool, après un match où il ont été à coté de leur sujet,
incapables d'imprimer leur rythme. Le rêve du président Moratti, d'être sacrés champions d'Europe
l'année de leur centenaire, s'envole en fumée ...
La louve mord encore ...
Seule lueur d'espoir dans ce sombre tableau, la Roma.
Les hommes de Spalletti ont surclassé les "Merengue" du Real Madrid par deux fois et par le même score
2-1.
Une qualification méritée pour une équipe performante, la seule qui essaye de suivre le rythme interiste
en championnat et qui, du coup, ne doute de rien.
Totti et ses amis auront donc peut-être sur leur route, une des quatre équipes anglaises qualifiées
(record absolu), avec l'envie de faire oublier leur déroute l'année dernière face à Manchester ...
A coté de ces résultats mi-figue, mi-raisin, un événement grave est passé quasiment inaperçu ...
Mauro Bergonzi : ce nom ne vous dit sûrement pas grand chose, mais il est traité actuellement
comme un repenti de la mafia, protégé par la police de nuit comme de jour, enlevé à sa famille
jusqu'à nouvel ordre ... Son crime ? Avoir sifflé deux penalties contre la Juventus lors d'un match de championnat.
Etre arbitre, quelque soit le niveau auquel on officie, devient de plus en plus dangereux chaque jour.
Menaces, appels téléphonique anonymes, sms et même e-mails (la technologie au service du crime ... ),
rien n'arrête tous ceux qui confondent sport et guerrilla urbaine dominicale.
Un problème qui dépasse les frontières italiennes et qui risque fort, si rien n'est fait, de devenir le
prochain cauchemar des dirigeants du football international.