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Théâtre italien

De Goldoni à Dario Fo

L'Italie a une grande tradition théâtrale. Il suffirait de citer Goldoni, le grand réformateur. Celui qui a fait sortir l'Italie de la grossièreté et du dilettantisme de la Commedia dell'Arte. Pour rester dans le créneau des grands dramaturges italiens qui ont vécu à Paris on peut rappeler aussi Vittorio Alfieri et Gabriele D'annunzio. Au XXe siècle l'Italie a eu un autre grand innovateur Luigi Pirandello, qui a été parmi les premiers à annuler la distance entre la scène et le public. Mais l'histoire du théâtre italien arrive jusqu'à nos jours, avec notamment le metteur en scène Giorgio Strehler (décédé en 1997) et l'auteur et comédien Dario Fo, prix Nobel en 1997.
Les auteurs italiens classiques et modernes sont souvent célébrés par les théâtres les plus importants de la capitale. Pour une programmation régulière et pour avoir une idée de ce que les théâtres italiens proposent actuellement, on est contraint de vous donner une adresse aléatoire, celle du Théâtre des Italiens, qui siège à Rome. Mais on ne pouvait pas s'en passer car il est l'exemple le plus authentique de ce qu'on peut voir actuellement dans les salles de la péninsule. Quant à la Comédie italienne, dans ce cas là il s'agit bien d'une véritable adresse. Ses spectacles se situent plutôt dans le créneau de la tradition et de la Commedia dell'Arte.

le théâtre à l'italienne

Teatro alla Scala de MilanLe théâtre classique, en forme de fer de cheval avec plusieurs ordres de loges, est né en Italie vers la moitié du XVIIIe siècle. Au début du XVIIIe siècle, plusieurs villes italiennes ont commencé à construire des théâtres publics. La société en transformation l'imposait. Jusque là réservé à la noblesse, avec l'arrivée et le succès de l'opéra lyrique, le théâtre s'ouvre aux autres classes sociales.
Il devient ainsi une copie en petit de la société. Chacun y a sa place. Les loges sont réservées aux nobles, le parterre aux riches bourgeois et les pauvres sont relégués au poulailler.
Si la structure intérieure est partout la même, les discussions concernent surtout la forme. Vu que la musique est de plus en plus préférée par le public par rapport à la prose, et le restera jusqu'à la moitié du XXe siècle, un des soucis majeurs est celui de l'acoustique. Les constructeurs hésitent entre trois formes de théâtres : à cloche, elliptique et à fer de cheval. C'est Monsieur Algarotti qui tranche en 1763 avec son Essai sur l'opéra en musique. La forme en fer de cheval l'emporte pour une meilleure acoustique, mais aussi parce que “ rien ne doit entraver la vue des spectateurs et ceux-ci doivent faire partie du spectacle et être visibles comme des livres dans une bibliothèque ”. La réalisation la plus parfaite du théâtre à l'italienne est sans nul doute le Teatro alla Scala de Milan, réalisé par Giuseppe Piermarini entre 1776 et 1778.


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