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Giuseppe Ciarrapico

Giuseppe CiarrapicoGiuseppe Ciarrapico, pour les amis “il Ciarra” a été l’éditeur le plus connu de la droite italienne.
Membre éminent du Mouvement social italien, il a été accusé en 1986 d’apologie du fascisme.

Devenu président des thermes de Fiuggi, il a quitté son parti pour adhérer à la Démocratie Chrétienne de Giulio Andreotti.

En 1993, il a été condamné à deux ans de réclusion pour l’affaire de l’achat de la Casina Valadier (une villa dans le centre de Rome) et il a été impliqué dans le scandale de la Safim-Italsanità.

Il a de nouveau été arrêté quelque temps plus tard et accusé de financement illicite des partis politiques et condamné en 2000.

En 1996, il a également été impliqué dans le procès du crack de la banque Ambrosiano de Roberto Calvi.

Aux élections politiques de 2008, il a été élu sénateur sur la liste du Parti du peuple pour les libertés (Il Partito del popolo della libertà) de Silvio Berlusconi.

Les problèmes judiciaires

Sa première condamnation remonte à 1974. Il est condamné au payement d'une amende de 623.500 lires (env. 330 euros) pour la violation de la loi qui interdit “le travail des enfant et des adolescents”.

En 1993, il est condamné à deux ans de réclusion pour l’affaire de l’achat de la Casina Valadier (une villa dans le centre de Rome) et il est impliqué, avec Mauro Leone, fils de l'ancien Président de la République Giovanni Leone, dans le scandale de la Safim-Italsanità.

En 1996, il est condamné d'abord à 5 ans, puis réduits à 4 en appel pour la banqueroute de la banque Ambrosiano de Roberto Calvi.

En 2000, il est condamné définitivement pour la violation de la loi sur le financement publique des partis politiques.

Son retour en politique

Au élections législative de 2008 Giuseppe Ciarrapico s'est présenté pour le sénat dans la circonscription de Rome. Il venait de faire des déclarations compromettants à la presse à propos du Fascisme. Il n'a jamais renier son appartenance à ce mouvement et il est fier de se dire fasciste. Malgré les polémiques provoquées par ces declarations Silvio Berlusconi a fait de tout pour l'avoir dans sa liste. En effet, ses alliés de Alleanza nazionale et de la Ligue du Nord ne voulaient pas de lui.

“Nous devons faire une campagne électorale et nous devons gagner. L'éditeur Ciarrapico est propriétaire d'importants journaux qui ne nous sont pas hostiles. Il est fondamental que ces journaux continuent de l'être car tous les autres grands journaux sont avec nos ennemis”. C'est avec ces déclarations que Silvio Berlusconi a justifié son choix de garder Ciarrapico dans ses listes.


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