Elisabetta Rasy
Elisabetta Rasy débute en littérature avec La première extase (La prima estasi, Mondadori, Premio Mondello 1985), une méditation romanesque sur la vie de sainte Thérèse de Lisieux, qui inaugure « l’historiographie de l’intériorité », dans laquelle s’inscrira une partie considérable de son œuvre. Elisabetta Rasy construit ses « romans d’après nature », selon deux différents registres thématiques. D’un côté, des histoires sur des personnages ayant réellement existé, comme Mary Wollstonecraft, figure importante du siècle des Lumières dans le Paris de la Terreur révolutionnaire, pour La citoyenne de l’ombre (L’ombra della luna, Rizzoli, 1999). De l’autre, des romans comme Pausillipe (Posillipo, Rizzoli, 1997) et Entre nous (Tra noi due, Rizzoli, 2002), où l’écriture allie fiction et autobiographie pour tisser une narration fortement ancrée dans la réalité. La science des adieux (Seuil 2008)