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Bologne
Remarque : le gentilé de Bologne est Bolonais (!!) et non bolognais… malgré la “sauce bolognaise”.
Elle doit son surnom “Bologne la Rouge” autant à ses briques et tuiles en terre cuite d'une couleur chaude qu'à son historique politique qui en a fait un bastion de la gauche italienne.
Bologne est une grande ville universitaire, très active…
Elle est le chef-lieu de l'Emilie-Romagne.
Histoire de la ville
Bologne a été fondée au VIè siècle avant J-C sous le nom de Felsina, et demeura pendant deux siècles la capitale des territoires étrusques de la plaine du Pô. Au IVè siècle, elle est conquise par les Boïens (des celtes) qui la rebaptisent Bononia. Deux siècles plus tard, cette tribu est chassée par les Romains. Suite à l'effondrement de l'Empire d'Occident, Bologne fut successivement occupée par les Wisigoths, les Huns, les Goths et finalement les Lombards.
Devenue commune libre, Bologne se dotte en 1088 d'une université qui est aujourd'hui la plus vieille université d'Europe. La cité atteignit son apogée aux alentours du XIIè siècle. Sa richesse engendrera une fièvre de construction, chaque grande famille voulant laisser sa marque en érigeant une tour fortifiée : la cité en compta ainsi jusqu'à 180, ce qui valu à Bologne d'être classé dans l'Enfer de Dante. Il n'en subsiste plus que 15 de nos jours. La ville subit la lutte interminable qui opposa le Saint Empire romain germanique et la papauté pour le contrôle de l'Italie du Nord. Bologne se situa d'abord du côté des guelfes (partisans du pape) contre les gibelins (partisans de l'empereur), pour finalement opter pour la neutralité au XIVè siècle.
A la suite d'un soulèvement populaire contre la famille régnante des Bentovoglio, et auc cours duquel le palais de celle-ci fut rasé, les troupes du pape s'emparèrent de Bologne en 1506. Elle demeurera ainsi sous le contrôle du pape jusqu'à l'arrivée de Napoléon, en 1796.
En 1860, et l'unification progressive de la péninsule italienne, Bologne rejoignit le royaume du Piémont.
Bologne est une ville magnifique, nous laissant imaginer sa splendeur avant qu'elle soit terriblement bombardée lors des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.