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Fabrizio De André

Il était une fois un troubadour nommé Fabrizio De André. Il a vécu parmi les humbles et les déshérités. Accompagné par sa guitare il a chanté leurs gestes, leurs déboires, leurs amours, leurs joies et leurs misères.

Il est né à Gênes, ville dont il a narré les couleurs, les odeurs, les sonorités. Une ville ouverte sur le monde, riche de son passé de république maritime, avec des navigateurs qui ont découvert de nouveaux mondes.

Ainsi, Fabrizio De André a navigué parmi les rythmes et les sons de cultures multiethniques à une époque où cela n’était pas encore à la mode. En s’inspirant des mélodies moyenâgeuses, des ritournelles populaires, des danses envoûtantes d’une tradition en voie de disparition, les tarantelles, les pizziches, les tammuriates… en passant par les ballades anglo-saxonnes… il a créé avec son univers poétique, une nouvelle manière d’écrire les chansons.

Ses chansons parlent de héros inutiles, d’antihéros maudits, de tous les dysfonctionnements de notre société, de l’éthique, en se moquant de la norme et des gens bien pensants.

A travers la poésie de ses fables, il gratte la couche de vernis pour démasquer la beauté, la laideur, la rage, l’utopie, la lâcheté et la noblesse cachées dans les choses.

Fabrizio De André (par lui-même.)

Je pourrais dire que je suis un libertaire, quelqu'un d’extrêmement tolérant. La tolérance est le premier symptôme de la civilité. Anarchiste est un mot auquel on a donné une connotation négative, je dirais même horrible… anarchiste ça veut dire sans gouvernail… c'est-à-dire, tout simplement, que quelqu’un pense être assez civique pour pouvoir se gouverner tout seul, en attribuant aussi aux autres, avec confiance, le même esprit civique. Je crois que c’est ainsi qu’il faut entendre la vraie démocratie. Je pense que l’anarchie est une démocratie perfectionnée.

C’est grâce à Brassens, maître à penser et maître de vie, que j’ai découvert être anarchiste. Il m’a appris, par exemple, à laisser cavaler les voleurs de pommes, comme il disait. Il m’a appris que le bon sens et le savoir-vivre en harmonie avec les autres sont des qualités que l’on trouve plus fréquemment chez les humbles et les marginaux de notre société que chez les gens de pouvoir.

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