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Ruggero Leoncavallo

Ruggero Leoncavallo est né à Naples le 23 avril 1857. Il commence l’étude de la musique par le piano. A sa sortie du Conservatoire de sa ville natale, à dix-huit ans, il travaille déjà à un premier opéra, d’après Chatterton d’Alfred de Vigny. Il entreprend de le faire représenter à Bologne, mais le projet avorte en raison de la faillite de son impresario. Pour survivre, Leoncavallo donne des leçons de chant et de piano et sert d’accompagnateur dans des cafés concerts. Après quelques années d’errance, il travaille à une vaste trilogie sur la renaissance italienne. Ricordi accepte de publier le premier volet, I Medici, mais l’ouvrage ne parvient pas à retenir l’attention d’un théâtre. C’est finalement pour un autre éditeur, Sonzogno, qu’il écrit Pagliacci. Le succès est immense et dans la foulée, I Medici est créé l’année suivante mais cette fois c’est un échec.

Leoncavallo n’achèvera jamais totalement les deux autres volets de cet ambitieux projet, Savonarole et Cesare Borgia. Donné à Rome en 1896, Chatterton n’est pas mieux accueilli. La chance sourit à nouveau à Leoncavallo avec sa Bohème, créée à La Fenice de Venise en 1897. Un autre opéra voit le jour en 1900 : Zaza, créé au Teatro Lirico de Milan. L’empereur Guillaume II lui passe commande d’un ouvrage sur l’origine de la famille de Hohenzolern, Der Roland. Nouvel échec. Aucune de ses autres compositions n’ajoutera grand-chose à sa célébrité. Hormis Pagliacci et, dans une moindre mesure, La Bohème, aucune de ses œuvres n’est passée à la postérité. Lorsqu’il meut à Florence le 9 août 1919, Leoncavallo laisse aussi un poème symphonique inspiré d’une nouvelle de Balzac, Serafita, et un ballet, La vita d’una marionetta.


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