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Gioacchino Rossini


Gioacchino RossiniRossini est un compositeur italien né à Pesaro en 1792 et mort à Passy en 1868. Le père de Rossini était corniste, sa mère cantatrice de théâtre, dans une ambiance nomade et musicale. Très doué, il est chantre, puis étudie la composition avec l'abbé Mattei au Lycée musical de Bologne (1807). Après son premier opéra : La Cambiale di matrimonio (donnée en 1810 à Venise), il compose sans arrêt et très vite des opéras sérieux et bouffes, marchant de succès en succès vers une gloire précoce et internationale. Huit ouvrages voient le jour en 1812-1813 (l'essentiel du Le Barbier de Séville est écrit en seize jours) ; d'ailleurs, Rossini remploie fréquemment des fragments antérieurs (ouverture et cinq airs du Barbier) ou complète à la création (Preghiera con cori de Moïse en Egypte).

Gioacchino Rossini était aussi un grand gourmand. C’est à Paris qu’il put se donner tout entier à sa passion pour la bonne cuisine. Recherchant auprès de ce grand chef, recettes et conseils, il concocta des plats dont certains sont aujourd’hui passés à la postérité, comme le tournedos Rossini

Les œuvres

Tancrède et L'Italienne à Alger (1813) ;
Elisabeth, reine d'Angleterre (1815), où, pour la première fois et à l'encontre d'une tradition de deux siècles, l'auteur fixe les coloratures, ou ornements du chant, en les écrivant ;
Le Barbier de Séville (1816), quintessence de l'art rossinien, premier opéra italien donné en Amérique (New York, 1819 ; intégrale, 1825) ;
Othello (1816), le plus dramatique de ses opéras ;
La Cenrentola (Cendrillon) et La gazza ladra (La Pie voleuse) (1817) ;
Moïse en Egypte (1818 ; remanié pour Paris, 1827) et Sémiramis (1823), qui annoncent le grand opéra de Meyerbeer et Halévy ; Guillaume Tell (1829), où il s'essaie à la couleur locale et dont l'influence sera considérable.
Ce dernier ouvrage est écrit à Paris, où Rossini est venu en 1824, d'abord comme directeur du Théâtre-Italien, puis comme compositeur du roi et inspecteur général du chant. Au faîte de sa carrière, il cesse de composer et n'écrira plus guère d'important qu'un Stabat Mater.
Rossini, par ses productions, assure le passage de l'opéra classique au drame et à l'opéra-comique romantiques. Mais, surtout, ses oeuvres s'animent d'une fantaisie, d'une gaieté, d'une vie et d'un charme irrésistibles, par des moyens musicaux simples et efficaces. Ce métier rudimentaire qu'on a parfois cru bon de lui reprocher, il le tourne en spontanéité au profit de l'invention des situations et de l'imagination mélodique et orchestrale. A son actif, il faut lui compter le frein imposé à la virtuosité arbitraire des chanteurs ; la participation accrue de l'ouverture à l'action (Guillaume Tell) ; le crescendo dramatique obtenu par répétition amplifiée de quelques motifs (“l'air de la calomnie” dans le Barbier de Séville) ; une façon inimitable d'animer et de diversifier la scène par le mélange des morceaux et des styles (finale du Barbier de Séville ).

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