Lucio Amanti

Né à Montréal (Canada) en 1977 d’une famille italienne Lucio F. Amanti a grandi à Naples (Italie). A l'âge de 9 ans, il a été accepté pour étudier le violoncelle au conservatoire “San Pietro a Majella”. Seulement un an après il a effectué sa première exécution en solo pour la télévision nationale italienne (RAI). Au cours des dix années d'études prévues, il a joué dans des lieux tels que le théâtre San Carlo, la Villa Walton et au festival international de musique de chambre de Ravello.

L'expérience d'Amanti en tant que compositeur a commencé à l’âge de 19 ans, avec l’arrangement des pièces d'orchestre d'un ballet d’après les thèmes de Donizetti sous la supervision de Roberto De Simone (célèbre compositeur napolitain). Cette composition a été jouée dans les principaux théâtres d’Italie tels que le « San Carlo » de Naples et « La Scala » de Milan entre autres.

Après avoir reçu son diplôme à Naples en 1997, il est arrivé à Paris (France) pour suivre les leçons du professeur Roland Pidoux. Deux ans après il a obtenu la place de violoncelliste principal de l’« orchestra Regionale Campana » à Naples. Avec cet orchestre, il a joué avec plusieurs musiciens renommés comme Luis Bacalov, le gagnant du prix-Oscar, et le pianiste Aldo Ciccolini.

En 2002, le violoncelliste légendaire Janos Starker a invité Amanti à étudier avec lui à l’ « Indiana University School of music » aux États-Unis. Après deux ans d'études classiques, grâce à l’influence des sons de la musique américaine, Amanti a aussi décidé d'explorer le jazz et l'improvisation avec encore une autre légende vivante : le compositeur et pédagogue de jazz, et deux fois gagnant du “Grammy Award” Dr. David N. Baker.

Pendant ce temps, Amanti a écrit beaucoup de compositions et d'arrangements pour différents ensembles, avec pour but d’établir les bases d’un dialogue plus étroit entre le jazz et la tradition classique. En 2006, il a écrit et a exécuté au « Music Art Center Bloomington » un exemple de cette recherche. Ce morceau, écrit à quatre mains avec Dr. Baker, est une nouvelle élaboration du jazz standard “Afro Blue” de J. Coltrane, écrit pour violoncelle, Loop Machine et Big Band. En 2006, Amanti a obtenu son diplôme de violoncelle classique et une maîtrise en « Jazz studies ».

En 2007, il est arrivé à Berlin (Allemagne). Là, il a commencé à se produire, en solo et avec son trio Jazz, dans tous les principaux clubs de jazz et les centres de musique nouvelle comme le « B-flat », « Schlot » et le « Radialsystem ». Une de ses improvisations en live a également été présentée dans le documentaire « 24 hours Berlin » diffusé par ARTE. Amanti a fondé également un petit label avec lequel il a publié ses deux premiers albums Jazzcello et Solo Jazz.

En outre, Amanti a également trouvé un défi à la hauteur de ses capacités de compositeur, avec sa collaboration avec une importante compagnie de design á Berlin. Depuis l’automne 2007, il est devenu un compositeur de l’équipe « Sound Branding » , en écrivant des musiques de publicité pour des clients tels qu'Audi, la Siemens, la Deutsche Post et la Commerzbank.

Influencé par ce nouveau monde sonore Amanti a également exploré le son du violoncelle dans la musique électronique et pour film. Parmi les autres : « Fear and Love » par le réalisateur anglais Rob Chiu, Gellert par le allemand Ayassi et Seule de Janine Piguet. Comme enseignant Amanti a donné sa première conférence sur l’ « arrangement jazz pour cordes » en 2008 au prestigieux « Hanns Eisler Jazz Institute Berlin». Il écrit également régulièrement des cours de violoncelle jazz pour le principal site internet italien de jazz Jazzitalia. Le but de cet enseignement est d’aider les joueurs classiques d’aborder les techniques de jazz ainsi qu’aux joueurs et aux compositeurs de jazz de découvrir les techniques de la nouvelle génération de instrumentistes crossover.

En 2010, la prestigieuse compagnie allemande Schott a édité sa suite jazz pour le violoncelle solo. Cette collaboration encore en cours a également donné lieu en 2012 à une nouvelle publication la sonate de jazz pour le violoncelle et le piano.

Amanti explore actuellement aussi la possibilité d'un dialogue musical basé sur l'improvisation entre la musique occidentale et orientale. Il a été chargé d’écrire un morceau d'orchestre basé sur l'hymne Afghan pour « l'institut national de musique d'Afghanistan » dont il a fait don plus tard à l'école. Il joue en duo avec le joueur iranien Mohammad Reza Mortazavi de Tombak avec qui il a joué pour des conventions diplomatiques officielles au musée « Pergamon » de Berlin et aux sièges sociaux de l'UNESCO à Paris (France).