Président de la Démocratie Chrétienne, il a été cinq fois président du Conseil.
Le jour de son enlèvement, le 16 mars 1978, il se rendait à la Chambre des députés où devait se discuter un vote de confiance au nouveau gouvernement Giulio Andreotti qui, pour la première fois, recevait l'aval du Parti Communiste.
Pendant les 55 jours de sa captivité, Moro a écrit des centaines de lettres dans lesquelles il a demandé aux autorités de négocier sa libération avec les Brigades Rouges. Malgré cela, le gouvernement a choisi la ligne de la fermeté et a refusé de négocier avec les terroristes.
Les principaux défenseurs de cette ligne ont été Giulio Andreotti (Président du Conseil), Francesco Cossiga (Ministre de l'Intérieur), Enrico Berlinguer (secrétaire du Parti Communiste Italien). Pendant sa captivité, Aldo Moro a écrit un mémoire dans lequel il a révélé des secrets militaires et exprimé des jugements très durs sur les membres de son parti, en particulier sur Giulio Andreotti. Le mémoire de Moro a été retrouvé dans des circonstances très douteuses.