Italopolis - Réactions :Magazine en ligne consacré à l'Italie : actualité, politique, gastronomie, littérature, musique… et WikItalie, l'encyclopédie collaborative sur l'Italie2023-02-03T16:33:52+01:00urn:md5:d2a66c0ba306d4e537e574eb4193eaedDotclearGastronomie italienne - état des lieux - Cicciourn:md5:fcf71f38bc0070430e44a0e95d80ba642008-02-04T12:10:11+00:002008-02-04T14:08:32+00:00Ciccio<p>Je suis entierement d'accord avec l'article. Le contenu de cet article pourrait bien etre le manifesto de blog de cuisine italienne dans lequel j'essaie de montrer de recettes simples mais aussi bonnes que celles proposés par les souvent faux gastronomes.<br />
Comment peut-on supporter de voire dans un restarant italien une la viande servie avec des pates en garniture? Comment on peut mettre de la viande hachée sur une pizza (à 14 euros) ?<br />
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Cordialement,<br />
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Francesco</p>Gastronomie italienne - état des lieux - Lilaurn:md5:3107691fd81c503babd444c5c4c982982008-01-17T01:19:13+00:002008-01-17T12:15:32+00:00Lila<p>Oui, la tradition est faite pour être dépassée, mais on ne touche pas au tiramisù. Quand je pense à la vitesse avec laquelle le tiramisù A LA FRAISE est arrivé dans les grandes surfaces, je suis effarée. Ca me rappelle les glaces saveur tarte tatin ou tarte citron ! Pour moi c'est le même délire. Mais je me console en me disant que tout ça ne relève que de modes passagères et que le tiramisù fraise disparaîtra de sa belle mort. Comme ont déjà peut-être déjà disparu les glaces tatin.<br />
Le délire n'a qu'un temps, rassurons-nous, le bon sens reprend vite le dessus et la nouveauté pour la nouveauté ayant tôt fait de lasser le consommateur, la dure loi du marché se charge rapidement de la faire passer à la trappe... Pour une fois, j'approuve la loi du marché, mais ce n'est pas prêt de se renouveler !</p>Gastronomie italienne - état des lieux - Ciro Nappiurn:md5:55059c5928eb18639415c6f4b3e341ed2008-01-15T23:38:04+00:002008-01-16T10:50:23+00:00Ciro Nappi<p>On ne dépasse pas la tradition, on s'inspire d'elle pour des nouvelles recettes (comme en musique). Ce qu’ont fait la plupart des chefs de la Renaissance qui ont embelli la cuisine du Moyen-âge pour la rendre moins rustique. On l’a rendue ensuite plus légère et nous l'avons appelée "nouvelle cuisine".<br />
Ce que je voulais dire dans mon article, c’est qu’une chose est de s'inspirer, une autre est de
s'approprier des recettes en les changeant . Sans respecter l'auteur.<br />
Le maïs et la tomate, cher Jean Paul sont deux produits qui nous viennent du nouveau monde. Leur consommation est née par nécessité et non par besoin constant de nouveauté comme c'est le cas à notre époque.<br />
En effet, le maïs pousse plus vite que le blé dur et il est plus résistant, donc au 17ème siècle
les paysans du nord d'Italie ont remplacé le blé par le maïs (donc la polenta) au prix de milliers de morts.<br />
La tomate poussait très bien dans le sud d'Italie mais on la considérait comme une plante ornementale. La première recette de sauce tomate remonte au 18è siècle. Elle est apparue avec la cuisine bourgeoise napolitaine.
</p>Gastronomie italienne - état des lieux - Jean Paulurn:md5:2cd9e02b599392a8ef4b5810bc48774d2008-01-10T23:26:18+00:002008-01-10T23:26:45+00:00Jean Paul<p>Je n'ai jamais dit qu'il ne faut pas respecter les produits. J'ai le plus grand respect pour les produits. On peut faire une cuisine inventive avec de très bon produits. Ce sont les recettes, toujours les mêmes qu'il faudrait bousculer, secouer, pour trouver des nouveaux mélange de saveurs... le goût c'est comme le concept d'harmonie en musique, il évolue. Il faut éduquer les gens pour qu'ils arrivent à l'apprécier. Je ne dis pas que Bach ou Vivaldi ce n'est pas bien mais Schönberg ou Alban Berg ce n'est pas mal non plus. La tradition est faite pour être dépassée.</p>Gastronomie italienne - état des lieux - monaurn:md5:3e8e054d96e763280831741cf162b8192008-01-07T11:14:30+00:002008-01-07T11:18:43+00:00mona<p>Même en gastronomie il ne faut pas tout mélanger, Jean-Paul. C'est toujours très facile au nom de la liberté de tout permettre. Et pourtant sans manie des étiquettes partout ou des règles à outrance etc il y a toujours des limites et je suis entièrement d'accord avec cette idée (qui d'ailleurs vaut pour tous les arts) : apprenons avant tout à bien connaître et respecter les produits que nous utilisons...<br />
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mona</p>Gastronomie italienne - état des lieux - Jean Paulurn:md5:8d5ae2015b769239baabea700540684b2008-01-04T10:02:54+00:002008-01-04T10:03:24+00:00Jean Paul<p>Mais arrêtons avec ce conservatisme ! La cuisine, la gastronomie c'est comme n'importe quelle autre forme artistique, elle doit être libre ! arrêtons avec cette manie des étiquettes, des noms, des règles, si l'on veut ajouter des fraises ou bien des framboises ou même des pistaches, des noix... au Tiramisu on a bien le droit. Si dans le passé on avait suivi vos préceptes on n'aurait jamais connu la tomate, ni les oranges, ni le maïs (donc pas de polenta non plus). Liberté pour la cuisine et les cuisiniers !</p>Gastronomie italienne - état des lieux - Fabienneurn:md5:14ca8addcf2f3d5568dbc4254e07d3ec2008-01-01T18:15:47+00:002008-01-01T18:16:26+00:00Fabienne<p>Très intéressant votre article. Mais si les chefs cuisiniers suivaient tous vos sages conseils, il n'y aurait plus d'évolution (gastronomique). La cuisine italienne (comme celle d'ailleurs) resterait figée à jamais. Cependant, les goûts changent et la cuisine, ne devrait-elle pas les suivre ? </p>